VENTE LIVRE JEAN STUART un mort en balade 1967 EO

Les dents baignant dans le whisky absorbé à doses massives,je m'effondre sur la banquette du taxi et ferme les yeux .Je me sens vaporeux et conquérant .Vaporeux à cause du whisky ; conquérant à la suite de l'avalanche de compliments qui m'ont été déversés depuis deux heures.Sincéres ou hypocrites,ils font toujours plaisir à entendre :on a beau ne pas se prendre trop au sérieux,lorsque des critiques connus pour leur manque d'indulgence à l'égard des écrivains vous décernent leur prix annuel et vous congartulent à grand renfort de tapes dans le dos ,on finit par croire que ,avec un peu de chance ,on pourrait décrocher le prix nobel. 

BON ETAT